À ce qu’il paraît, les RH ne seraient ni créatifs, ni critiques, ni humains.
Enfin, l’entreprise IBM croit ça. Je vous écris pour vous raconter ça…
L’autre jour je lisais un article qui parlait du cas IBM.
Je vous explique (et vous la fais courte) :
▶ En 2023, IBM a licencié 8 000 personnes pour confier leurs missions à l’IA.
▶ Les RH faisaient partie des fonctions ciblées.
▶ Un an plus tard, IBM réembauche.
Oui, ils décident de réintégrer des fonctions jugées comme irremplaçables, car on ne peut pas - selon eux - remplacer la pensée critique, la créativité, l’interaction humaine.
Alors évidemment, vous vous dites, ok c’est cool, ils ont donc ré-embauché des RH ?
ET BIEN NON !
Des développeurs, des commerciaux, des marketeurs. Mais pas de RH.
L’article initial a l’air de se réjouir de ça. Oui après tout, ils ont réalisé qu’ils ne pouvaient pas se passer de l’humain. Le constat fait plaisir.
Moi, je m’en réjouis moins.
Et si ce n’était pas l’IA le problème… mais notre vision des RH ?
La réaction d’Hélène Ly, formatrice de recruteurs et recruteuses IT et Top Voice LinkedIn à la lecture de mon article en dit long :
“On veut accélérer, gagner du temps et être plus productif/ performant. Et en même temps on veut plus d'humain. Problème : je crois que les gens ne voient plus l'humain dans la fonction RH.
Donc bien sûr qu'il faut repenser la place de la fonction, de tout ce que l'IA ne fera pas (ou pas aussi bien). Mais forcément, je trouve que ça devient compliqué quand tu lis toutes les 5 minutes qu'une machine peut te remplacer...”
Thomas Chardin, le dirigeant de Parlons RH a lui aussi réagi récemment en publiant un article sur LinkedIn, il y dévoile 3 scénarios potentiels face à ce cas, l'angle est hyper intéressant et sa conclusion… rassurante, car elle rejoint la mienne.
Retrouvez mon article-réponse complet sur le cas IBM dans ma recruthèque :
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