C’est la rentrée ! C’est officiel !
Les enfants sont à l’école, les influenceurs publient des livres. Et vous sentez ce parfum de “je suis déjà sous l’eau” ? C’est bon, ça y est, on est bien en septembre.
Avant l’été, je vous quittais avec 3 formats pour exprimer votre marque employeur : le live LinkedIn, la newsletter et l’article-ambassadeur.
Ce mois-ci, je reviens avec des basiques du storytelling, ou l’art de raconter des histoires. J’avais bien envie de vous rappeler des souvenirs de la primaire ou du collège, époque dorée où l’on devait pondre des rédactions. Remember ?
Mais là, c’est à la sauce storytelling pour recruteurs : On y va ?
Pas le temps pour du blabla, on fonce direct dans le concret. Clarifions déjà ce qu’est le storytelling…
Tous les jours, les RH comme les recruteurs sont amenés à raconter des histoires.
Des histoires pour négocier. Des histoires pour convaincre. Mais attention, le mot histoire ici, n’est pas à prendre avec une connotation négative.
C’est un récit, est dans notre cas précis, une histoire qui va amener l’interlocuteur à se rappeler de vous.
Et donc cet été, j'ai lu le bouquin de Philipp Humm, auteur et expert storytelling.
J'ai trouvé tout plein de pépites que je vais vous partager ici. (applicables sur LinkedIn voire ailleurs) 👇
Parce que les histoires les plus impactantes sont celles qui suivent ces 4 étapes.
Contexte
Dans cette première étape, vous voulez partager du contexte à votre audience. Et ça commence avec quand et où l’histoire se passe, qui est le personnage principal, et ce qui l’attend.
Autrement dit, les 4W : When, Where, Who, What. (ou les 4Q, mais c’est moins glam’).
La clé, c’est de rester simple.
Exemple : “En décembre dernier, le 23 décembre précisément, mon boss me demande si je veux bien prendre en main le recrutement de notre futur responsable recrutement pour notre agence parisienne.”
Pourquoi ces éléments sont cruciaux ? Parce qu’ils donnent immédiatement de la crédibilité à votre histoire !
Le focus sur le WHAT est tout aussi important : en partageant notamment ce qu’il se passe dans la tête du personnage principal, votre audience commence à avoir de l’intérêt, voire, se sent concernée.
Exemple : “J’étais franchement surprise et dépitée - en pleine période de Noël ? Vraiment ?”
Challenge
Là, c’est le moment d’introduire le challenge, autrement dit, la difficulté, le problème.
Il n’y a pas besoin de quelque chose d’extraordinaire ou d’insurmontable : cela doit justement rester accessible pour l’audience.
Exemple : “J’avais rejoint X en tant que Chargée de recrutement depuis seulement 2 ans, et j’avoue que, je ne m’en sentais pas capable. Comment moi, avec ma petite expérience, j’allais pouvoir décider de qui allait diriger notre équipe de 3 recruteurs juniors ?”
N’ayez pas peur de montrer votre vulnérabilite. Votre audience, au-delà de rechercher quelqu’un de qualifié, veut pouvoir vous faire confiance & veut pouvoir s’identifier.
Réponse
Place au HOW = le comment.
Quelles sont les actions et les décisions prises pour relever le challenge ?
Exemple : “J’ai passé alors les 2 semaines suivantes à cartographier cette nouvelle fontion. Les missions, Les responsabilités, les compétences requises. Mais je suis même allée plus loin. J’ai mis à plat tous les projets éventuels pour booster notre stratégie de recrutement. Toutes les améliorations possibles pour que toute l’équipe recrutement s’épanouisse. Tout ce qui me trottait dans la tête depuis déjà plusieurs mois à vrai dire.”
Sans non plus trop de détails. L’essentiel. Juste ce qu’il faut pour donner de la matière.
Pourquoi ? Sans ça, votre audience s’imaginera que votre réussite ne dépend que de la chance !
Résultat
Alors, comment cette histoire se termine ? Le contexte annonçait un point A, quel est le point B final ?
L’idée est de diffuser 1 ou 2 phrases pour résumer le résultat obtenu. Simple. Efficace.
Et ça comprend même des résultats négatifs ! Chaque expérience nous apprend quelque chose.
Exemple : Début janvier, je présente alors à mon boss la fiche de poste complète qui s’avère finalement être une présentation powerpoint de 5 slides, comprenant toutes les projections que j’ai imaginées pour la future recrue. Impressionné, il me regarde dans les yeux et me dit “et si c’était toi, la future Responsable recrutement ?” Voilà comment depuis bientôt 1 an, j’occupe la fonction que j’ai imaginée au sein de X.”
Encore mieux… Ajoutez des chiffres ou des verbatims. L’audience aime le factuel.
1️⃣ Le hook, ou la phrase de démarrage, l’accroche, est vraiment la clé pour donner envie à votre audience de lire/écouter la suite, mais il ne faut pas abuser des effets de surprise.
⚠️ Le risque ? Un impact négatif sur votre crédibilité.
2️⃣ Quand vous racontez une anecdote, demandez-vous si les personnes qui l'ont vécu aussi reconnaîtraient effectivement les faits que vous décrivez.
⚠️ Restez alignés à la réalité !
3️⃣ Misez sur l'émotion, pas seulement en la mentionnant, mais en amenant votre audience à la ressentir vraiment et donc en étant visuel. Par exemple, “j'étais dépitée” devient “les bras m’en sont tombés” ou “j’ai senti mes mains trembler”.
⚠️ Ne dites pas, montrez !
4️⃣ Gagnez en compréhension en cassant vos phrases trop longues en 2 ou en favorisant un vocabulaire de tous les jours plutôt que des termes trop techniques ou pompeux.
⚠️ Un enfant de 12 ans doit pouvoir vous comprendre !
En version post LinkedIn, avec une accroche et une call to action, voici ce que ça pourrait donner :
Comment j’ai recruté ma responsable recrutement en 2 semaines 👇
En décembre dernier, le 23 décembre précisément, mon boss m’a demandé si je voulais bien prendre en main le recrutement de notre futur responsable recrutement pour notre agence parisienne.
J’étais franchement surprise. Les bras m’en sont même tombés.
En pleine période de Noël ? Vraiment ?
J’avais rejoint X en tant que Chargée de recrutement depuis seulement 2 ans, et j’avoue que, je ne m’en sentais pas capable.
Comment moi, avec ma petite expérience, j’allais pouvoir décider de qui allait diriger notre équipe de 3 recruteurs juniors ?
J’ai passé alors les 2 semaines suivantes à cartographier cette nouvelle fontion.
Les missions,
Les responsabilités,
Les compétences requises.
Mais je suis même allée plus loin…
J’ai mis à plat :
-Tous les projets éventuels pour booster notre stratégie de recrutement.
-Toutes les améliorations possibles pour que toute l’équipe recrutement s’épanouisse.
-Tout ce qui me trottait dans la tête depuis déjà plusieurs mois à vrai dire.
Début janvier, je présente alors à mon boss la fiche de poste complète.
Elle s’avèrait finalement être une présentation powerpoint de 5 slides, comprenant toutes les projections que j’ai imaginées pour la future recrue. 😅
Impressionné, il me regarde dans les yeux et me dit “et si c’était toi, la future Responsable recrutement ?”
Voilà comment depuis bientôt 1 an, j’occupe la fonction que j’ai imaginée au sein de X.
Et je suis super heureuse de vous annoncer que notre équipe s’agrandit avec un business developper : l’annonce est en commentaire !
Alors, le storytelling, ça vous inspire ?
Articles, posts, newsletters, guides, lives… Il y a plein de formats différents à exploiter pour exprimer votre marque employeur 😄
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Vous vous demandez pourquoi elle s’appelle “Anaïs Le Dit” ?
Voici la petite anecdote à découvrir par ici
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